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FISCALITÉ

Succession et PACS : votre partenaire survivant est-il vraiment protégé ?

De nombreux couples en France choisissent aujourd’hui le PACS comme cadre de vie commune. Mais au moment d’un décès, la protection du partenaire pacsé se révèle bien plus limitée que celle d’un conjoint marié. Quels droits réels pour le survivant ? Comment anticiper et sécuriser son avenir patrimonial ?

Le PACS face à la réalité successorale

Le décès met fin automatiquement au PACS. Concrètement, le partenaire survivant conserve uniquement ses biens propres et, le cas échéant, sa part indivise des biens acquis en commun. Mais sans testament, il n’hérite de rien : ce sont les héritiers légaux (enfants, parents, frères et sœurs) qui recueillent l’intégralité du patrimoine.

👉 Une différence majeure avec le mariage, où le conjoint est héritier réservataire par défaut.

Conséquences pour le conjoint survivant et les enfants

Une situation pouvant générer des tensions :

  • Le survivant se retrouve sans droit sur le patrimoine du défunt.

  • Les enfants héritent directement, même si la vie commune a duré plusieurs décennies.

  • En cas de famille recomposée, les droits du partenaire pacsé sont encore plus fragiles.

Ces réalités doivent amener chaque couple pacsé à s’interroger sur la meilleure stratégie à adopter. Anticipant la transmission de votre patrimoine familial, limite les écueils dans le temps.

Le testament : un outil incontournable

Le testament est le seul moyen de protéger juridiquement le partenaire pacsé. Toutefois, il doit respecter la réserve héréditaire des enfants :

  • Avec 1 enfant : le survivant peut recevoir jusqu’à 50 % du patrimoine.

  • Avec 2 enfants : 33 %.

  • Avec 3 enfants ou plus : 25 %.

Le testament est donc un outil essentiel, mais limité : il n’offre jamais la sécurité totale d’un conjoint marié.

La résidence principale : un enjeu central

Le logement familial est souvent au cœur des préoccupations. La loi prévoit :

  • Un droit d’occupation gratuit d’un an pour le survivant.

  • La possibilité de demander une attribution préférentielle, mais seulement si elle a été prévue dans un testament.

Sans dispositions particulières, au-delà de ce délai, le survivant peut perdre son logement.

Les solutions patrimoniales pour protéger le partenaire pacsé

Heureusement, des outils permettent d’améliorer la protection :

  • Assurance-vie : transmission directe au partenaire bénéficiaire, hors succession, avec exonération de droits.

  • Donation dans la limite de la quotité disponible.

  • Testament + assurance-vie : combinaison la plus efficace pour garantir une certaine sécurité.

👉 C’est ici qu’intervient le rôle d’un conseiller en gestion de patrimoine, capable de bâtir une stratégie sur-mesure en tenant compte de la situation familiale et patrimoniale.

Conclusion

Le PACS offre une fiscalité successorale avantageuse, mais une protection juridique limitée. Sans testament, le partenaire survivant se retrouve dans une situation de grande précarité, particulièrement en présence d’enfants.
Anticiper est donc essentiel : assurance-vie, testament, organisation de la transmission… autant d’outils qui nécessitent un accompagnement personnalisé.

KAMPOStratégie, cabinet de conseils en gestion de patrimoine, implantés notamment à Puyricard et Pertuis, vous accompagnent pour sécuriser votre avenir et celui de votre partenaire. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour définir ensemble la solution la plus adaptée.

FAQ – Succession et PACS : les questions fréquentes

1. Le partenaire pacsé hérite-t-il automatiquement en cas de décès ?

Non. Contrairement au mariage, le PACS n’attribue aucun droit successoral automatique. Seul un testament permet de transmettre une partie du patrimoine.

2. Quels sont les droits du partenaire pacsé sur la résidence principale ?

Le survivant bénéficie d’un droit d’occupation gratuit d’un an. Au-delà, il doit être légataire par testament ou bénéficiaire d’une attribution préférentielle prévue.

3. Quelle part du patrimoine peut être léguée au partenaire pacsé ?

Tout dépend du nombre d’enfants : 50 % avec un enfant, 33 % avec deux enfants, 25 % avec trois ou plus. Le testament est indispensable pour activer ces droits.

4. L’assurance-vie protège-t-elle le partenaire pacsé ?

Oui. L’assurance-vie est un outil privilégié car elle permet de désigner directement le partenaire comme bénéficiaire, avec exonération de droits de succession.

5. Quelle différence entre PACS et mariage en matière de succession ?

Le mariage confère des droits successoraux automatiques (héritage, pension de réversion, droit viager au logement). Le PACS nécessite des dispositifs spécifiques.

Vous souhaitez en savoir plus, prenons le temps d’un rendez-vous pour répondre à vos questions.

Contactez-moi : 06 47 29 23 21 / gcharpentier@kampostrategie.fr