De notre attachement... 

A une culture financière ancestrale...

par | 27 Jan, 2020 | Epargne

Temps de lecture : 7 minutes

4 épisodes pour faire prospérer votre argent.
4 mardis pour connaître et comprendre le monde de la finance et du patrimoine.
4 articles pour découvrir les opportunités qui se présentent à vous.

Pour les retardataires, pas de panique, les articles seront disponibles sur le site www.kampostrategie.fr au rayon : Épargne

1- De notre attachement à une culture financière ancestrale.

2- Du risque à la sécurité, des définitions à revoir

3- Pourquoi est-il devenu impératif de diversifier notre épargne et de nous tourner vers d’autres solutions ?

4- Quelles sont ces solutions, leurs configurations, leurs risques, leurs disponibilités, leurs sécurités... ?

A l’issue de ces quatre rendez-vous, les solutions et stratégies de placements n’auront plus de secret pour vous !

Pour rendre la chose un peu plus amusante, je vous proposerai de vous tester avec un quizz. Et pour rendre la chose encore plus amusante (mais si, on peut s’amuser avec de la finance !!!), un tirage au sort parmi les bonnes réponses permettra à trois d’entre vous de gagner une petite douceur proposée par mon ami et partenaire "Caviste" (Dry January est fini, on peut en profiter maintenant…)

Revenons maintenant à notre sujet, je sais qu’il n’est pas des plus glamours, je vais donc prendre soin de prendre ma plume la plus légère pour vous en rendre la lecture agréable.

Vous aurez sûrement des questions… et je serais là pour y répondre ! (mais après le quizz… on ne triche pas !)

Remerciements

Ces quatre épisodes sont nés de mon dernier questionnaire et de différents posts sur les réseaux sociaux.
Je voudrais donc tout d’abord remercier les personnes qui ont pris le temps de me répondre et formuler leurs attentes en termes de contenu et d’information.
D’ailleurs pour ceux qui le souhaiteraient, vous pouvez me suivre sur le site
www.kampostrategie.fr ou sur les réseaux : LinkedInFacebookInstagram

Comme vous avez pris le temps de me faire vos remarques et me formuler vos attentes, je me dois de vous apporter les réponses tant attendues.

1- De notre attachement à une culture financière ancestrale

« Je viens de recevoir ma prime de fin d’année, je la transfère tout de suite sur mon livret A, ce sera pour les vacances ! » annonce triomphalement Marcel, notre collègue de bureau.
Le vôtre ne s’appelle peut-être pas Marcel, mais nous avons tous entendu cette phrase. C’est drôle, c’est comme un réflexe. Mais pourquoi ?
Pourquoi ?! Alors que ledit Livret A ne rapporte plus que 0.5% net !
Cela parait fou d’avoir comme refuge pour ses économies ou son épargne, un produit qui poursuit une déliquescence sereine depuis plusieurs années. Et pourtant…Il est toujours un produit star.

 

Pourquoi l’utilise-t-on toujours en priorité ?
Vous êtes-vous déjà posez la question ? Sûrement… et la réponse est bien souvent la même chez tout le monde :
- Je n’y comprends rien, le sujet ne m’intéresse pas, ou le monde de la finance est obscure, le sujet de l’argent me fait peur, je ne comprends pas donc je ne veux pas prendre de risque, je n’ai pas d’argent donc j’ai honte ou j’en ai donc « chut » il ne faut pas que cela se sache, bref le sujet est tabou !!

Soyez tout d’abord rassuré, vous n’y êtes pour rien, en effet ce n’est pas votre faute. Nos ainés et leurs parents avant eux, ne nous ont pas donné ce chromosome de la finance.
Il est vrai que, depuis de nombreuses décennies, la solution d’investissement en France, a toujours été l’immobilier « la Pierre » valeur refuge... sous couvert de la résidence principale bien souvent.
Quel enfant ne s’est pas entendu dire « Chéri(e), achète toi d’abord ton appartement... tu paies un loyer dans le vent sinon !! »
Et c’est normal, car cette démarche collait à une économie et un mode sociétal d’après-guerre, que nous trainons encore sans avoir pris en compte le changement des règles de modes de vie et des paramètres économiques.
(Attention je ne dis pas là qu’il n’est pas pertinent d’investir dans un bien immobilier destiné à sa résidence principale) en revanche, il vaudrait mieux y réfléchir à deux fois, en cette période. Nous y reviendrons plus tard...

Sur le plan économique, les décennies qui ont suivi les deux guerres, ont été extraordinairement propices à l’investissement immobilier. Que ce soit dans le besoin de logement, comme dans l’évolution de certaines pratiques ou besoins en termes de construction.
Ces années n’étaient pas plus « faciles », toutefois il existait une certaine corrélation entre les valeurs des biens immobiliers et le pouvoir d’achat des investisseurs. Les taux d’emprunts étaient certes plus hauts, l’euro n’avait pas encore changé la donne et nos ainés traversaient les champs avec un pantalon à pattes d’éléphant, une marguerite sur l’oreille et Bob Dylan dans les oreilles.... (Bien sûr que si, mes parents me l’on avoué !!!)

Sur le plan sociologique, la configuration de la famille n’était pas la même, les courbes de naissances, mariages, divorces, était toutes à l’inverse de celles de nos jours.
Les générations de famille vivaient souvent géographiquement proches, nos ainés n’étaient pas recalés dans une maison de retraite, mais venaient plutôt terminer leurs beaux jours chez les enfants, ou les enfants rendaient visite régulièrement à leurs anciens. Il était logique d’investir dans sa résidence principale et à proximité de la famille.
Les carrières professionnelles étaient longues et très souvent dans une ou deux entreprises sur la durée. Alors que ces dernières années, nous avons appris à signer un courrier de rupture conventionnelle en même temps qu’un contrat travail, « C’est le package RH des temps modernes » !
Parlons des enfants, comme beaucoup de ma génération, j’ai fait mes études au bout de la rue, voire dans la commune voisine. En 2020, les « milléniales » n’ont pas encore fini leurs études, qu’ils partent déjà à l’étranger... pour un stage, une formation et 3 fois sur 5 ne reviennent pas... surement pour retrouver les marguerites de nos parents.

Économiquement et sociologiquement, tous les paramètres étaient réunis pour investir dans l’immobilier.
La notion d’épargne ou de patrimoine financier avait moins sa place dans notre culture, ou alors simplement de façon transitoire.
De plus, l’épargne dont disposaient les ménages à l’époque, de par une économie croissante, était mieux rémunérée.
Pour ne citer que le Livret A de Marcel, entre 1980 et 1982 celui-ci donnait un rendement de 8,5%.... Et à part ce produit, il n’existait pas l’éventail des solutions que vous trouvez aujourd’hui, donc moins de choix, plus de simplicité. Les banques étaient les seules à pouvoir vous offrir des solutions de placements. Elles captaient naturellement les quelques billets qui ne dormaient pas sous les matelas...

Je vous ferais grâce des sujets sur la fiscalité, les droits lors de la transmission, les retraites.... Autant de changements sur ces sujets qui n’amenaient pas l’épargnant à devoir se poser les questions que nous devons avoir à notre époque ! Bref, autre époque, autre fonctionnement !

Maintenant que nous avons mis le doigt sur ce mode de réflexion archaïque, il est temps de découvrir ce que l’on entend par « risque » et par « sécurité » dans nos placements et de faire éclater la vérité sur l’emploi, parfois un peu galvaudé, de ces termes.

Je vous propose de nous retrouver Mardi prochain pour la suite...

Et si nous en parlions ensemble ?

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Guillaume Charpentier

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Vous vous posez des questions à propos de la performance de votre épargne?

 

Contactez moi, je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.

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